autrice Aurélie Bargème
mise en scène Didier Brice
avec Aurélie Bargème, Marie Petiot, Maxime Perrin
création lumières Moïse Hill
musique originale Maxime Perrin
chorégraphie Cécile Bon
décor Florian Guerbe
production La compagnie 172
durée 75 minutes
Victoire a été boulimique vomisseuse de ses 18 à 30 ans. On la surnommait « la vache laitière ».
C’était il y a longtemps, et aujourd’hui, Victoire est une femme bien dans ses baskets. Mais le passé refait surface... Car Léa, sa fille pré-ado, s’interroge, entre les parties de Nintendo Switch et la cour de récré, sur sa féminité et son rapport au monde.
Alors, pour éviter que l’histoire ne se répète, Victoire n’a plus le choix : elle doit raconter ses années de souffrance et son long chemin de guérison. Car pour se débarrasser de son ennemi N°1, la boulimie, elle a tout – vraiment tout ! – essayé.
Sur scène, un vieux réfrigérateur Miele bourdonne. À moins que ce ne soit le musicien électro, qui retranscrit les états d’âme et s’amuse des époques. Avec le public comme complice, les deux comédiennes – la narratrice et sa partenaire, qui incarne avec fantaisie toutes les figures de cette histoire chaotique du désamour –se concertent, se confient et se confrontent.
Sans aucun filtre, mais avec une bonne dose d’auto-dérision.
Parce que, c’est bien connu : les vaches laitières ont de beaux yeux… Mais pas leur langue dans leur poche !